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Présentation du Congrès National Gitan

Qu'est-ce que le  Congrès National Gitan?
Si notre union prend racine  en 1998, dans un groupe de défense et de mémoire: le Groupe d’Intérêt Tzigane(groupe au sein du MRAX), groupe qui a eu de nombreuses actions, projets, commémoration, communications, et actions de résistance, comme par exemple lors des expulsions des roms slovaques (qui valut à la Belgique une condamnation à Strasbourg), le Congrès National Gitan  s’est réuni  pour la première fois le 10/09/2010. Rassemblant des personnalités tsiganes et des associations dans le but de mettre au point une stratégie d’inclusion de nos représentants et porte-paroles  dans  des réunions dites de concertation entamées par le cabinet « Egalité » de Madame Milquet .  Inclusion qui avait pour but de prendre connaissance des intentions (obscures) du cabinet « égalité » (cf arlicle cliquez ici )
Cependant ces réunions de concertations réservaient deux surprises de taille :
1. la désignation des tsiganes comme  une population exogène, exportée des pays de l’Est vers l’Europe de l’Ouest, constituant une « Ostpolitik »(cf arlicle cliquez ici ).
2. la mise sur pied d’un organe institutionnel racial, rappelant les heures les plus sombre de l’Allemagne nazie, nommé par le cabinet « Egalité » :  «Conseil supérieur des roms »(consultez en cliquant  ici l’article « un conseil des roms qui divise » de Hugues  Dorzée, dans le soir du 24/11/2010) ).

Pour faire partie du Congrès National Gitan, prendre contact  en cliquant ici.

Recommendations du Congrès National Gitan

Presque partout en Europe les tsiganes  sont discriminés et leurs droits citoyens les plus élémentaires leur sont refusés. A cet égard,  depuis toujours la Belgique mène une politique assez proche de celle de la France.

 

Il s’agit d’expulsions, rapatriements, démantèlements immédiats de ‘camps’, fichages ethniques systématiques, refus de terrains  de stationnement, absence  de politique d’accueil, laisser-faire général sur les émissions radiophoniques et télévisuelles à caractère xénophobe, sur les films de propagandes racistes diffusés sans vergogne par la télévision, articles  de stigmatisation ethnique…


Nous demandons:


• D’en finir avec  la politique non déclarée de ségrégation, et mener au contraire une politique déclarée et digne d’une société ouverte.


• De  faire appliquer au niveau national par un dispositif de sanctions et  d’astreintes toutes les recommandations et directives européennes en la matière.


• D’abolir le fichier ethnique belge qui remonte même les filiations et la collaboration au fichier ethnique Schengen.

• D’augmenter le nombre de reconnaissances du statut de réfugié et le nombre d’octrois de la protection subsidiaire qui sont trop faibles au regard des pays d’origine des demandeurs.                                                                                                                                                 Et  d’appliquer ainsi la notion de protection collective, prévue dans la Convention de Genève.


• De poursuivre au niveau judiciaire, dans une démarche proactive  les médias se livrant à la propagande de la stigmatisation ethnique.


• De prendre en considération le droit au logement des tsiganes, qu’ils soient nationaux ou primo-arrivants. Notamment par l’aménagement de terrains de stationnement, plus stables que les terrains de passage.


• D’abolir la loi des 24h et d’opter pour  une tolérance de 15 jours pour le stationnement des caravannes.


• De reconnaître la caravanne comme habitat mobil.


• De retirer aux bourgmestres la compétence sur les terrains au profit des régions.


• D’exiger le retrait de la « question  roms »  à l’agenda de l’Organisme de Sécurité et de Coopération en Europe.


Nous demandons  en outre au niveau de la présidence belge de  l’U.E :


• D’inciter activement  l’UE et l’ensemble des pays membres à  rompre avec la rhétorique et la sémantique amenées par la France lors de sa présidence en  2008.


• De dénoncer les réunions informelles entre Pays en réclamant que toutes les réunions sur le sujet soient officielles.

• De dénoncer et/ou demander les sanctions qui s’imposent contre les pays qui mènent des politiques d’expulsions (France) ou de rapatriements collectifs (Allemagne) et/ou qui refusent l’accès aux droits citoyens par le truchement de la stigmatisation des roms( nombre de pays de l’UE).


• De demander à l’UE  l’abolition  du fichier ethnique, occulte, de Schengen.


• De réclamer  le contrôle sur l’argent qui doit bénéficier aux Roms pour leur intégration, et qui au lieu de bénéficier  aux Roms leur arrive sous forme de coûts d’expulsions, de contrôles intempestifs, de démantèlements de terrains, de destructions de matériel, de propagandes et  d’insultes racistes formalisées dans des rapports écrits d’allure politique, scientifique, judiciaire ou policière au niveau national, européen et de l’Organisme de Sécurité et de Coopération en Europe.


Les porteurs de ces positions sont : M.A. COLS, M. LEIMBERGEN, J. MODESTE, F.MONTIAN, J. SCHNEEBERGER,