1. Mise en perspective
La survivance des populations dites « roms » et gens du voyage en Belgique est aujourd’hui, plus encore que par le passé, un défi.
Depuis leurs lointaines origines indiennes, comme tout un chacun, et tout au long de leurs déplacements pacifiques, ces personnes n’ont cessé de connaître la persécution. Au plus près de nous, la politique génocidaire d’Hitler.
En Belgique, l’occultation de l’histoire est particulièrement hideuse : aucune enquête n’a jamais été ouverte sur les crimes perpétrés contre les tsiganes avant et pendant l’occupation, ni même sur les déportations des tziganes par les nazis et leurs collaborateurs. La seule et unique « recherche » historique qui ait eu lieu en Belgique, relative à cette époque, fut réalisée sur le « convoi Z ». Notre pays n’a jamais entamé, ni accompli le devoir moral de mettre en lumière l’attitude coupable qu’il a eue à leur égard. Des archives existent pourtant, et ont été placées en sureté en Hollande : elles concernent entre 30 000 et 60 000 tsiganes belges…
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la vindicte d'habitants "organisés" (et financés ?), de milices d'auto-défense", de skinheads... Des groupes familiaux , inermes et sans défense, exposés aux regards de tous, en proie aux éléments, dans des conditions d’indignité humaine totale, sont livrés par les Etats, dont les politiques anti-roms sont coordonnées et subsidiées, à ces attaquants, parce que désignés pour l’élimination . Cela se chiffre également en terme de morts y compris en Belgique.
Nous devons prendre acte à l’heure actuelle du début de la balkanisation de l’Europe en régions séparées (les séparatismes), de l’abandon économique et financier qui se décline en : désindustrialisation, vol des capitaux par la finance, économie basée sur l’industrie de la guerre et politiques d’appauvrissement qui sévissent sur tout le continent. Et in fine, faire le constat d’élections truquées et de la mise en place de « petits régimes » qui sont à nouveau à l’ordre du jour en Europe.
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Les « Assises de l’Interculturalité » à peine achevées, Madame Milquet est passé immédiatement à la vitesse supérieure : La mise sur pied d’un premier comité racial nommé « conseil supérieur des roms » (consultez en cliquant ici l’article « un conseil des roms qui divise » de Hugues Dorzée, dans le soir du 24/11/2010) . Simultanément, depuis quelques mois la chasse aux roms a commencé : propagande, groupe de commerçants (organisés par qui ?) à pétition romaphobe, « radios- trottoir» et campagnes anti-roms, film d’appel à la haine raciale… se succèdent et se ressemblent… N’allez pas vous figurer que Madame la vice-première ministre, chargée de l’immigration et de l’égalité des chances s’insurge, ou que le centre pour l’égalité des chances porte plainte pour incitation à la haine raciale, cela serait trop facile et empêcherait votre imagination de spéculer sur les motifs (secrets) et les méthodes (discrètes) qui prévalent à un tel silence coupable. Mais à quoi mèneront dans le jeu démocratique, l’instauration d’institutions non élues mais « habilitées » à la négociation avec les forces démocratiques ? Quels serons les rapports de force ? Quels sont les enjeux d’une bombe ethnique dans un contexte de séparatisme ?
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« L’ange blond » a fait les gros titres de la presse en Europe et lance une campagne, une de plus, contre les roms : « ces voleurs d’enfants ».
« L’ange blond » - pourtant bien un enfant rom - est mis en opposition dans la presse et par les autorités, avec ces « diables noirs », les populations roms, dont un ange, forcément non-rom, serait la victime. Voilà bien une rhétorique raciste et qui joue la carte de l’émotion et du mensonge à défaut de la carte de l’information des faits.
Pour rappel : les parents sont des travailleurs rom ayant fui le Kosovo et son génocide rom. Réfugiés en Bulgarie, ils sont en situation de survivance. Idem en Grèce où ils travaillent. Et c’est précisément parce que d’origine rom qu’ils ont été dépouillés de tout et volés, au Kosovo, puis jetés dans un « autre monde » dans une « autre dimension ». Dans cette dimension inconcevable ou des êtres humains sont pourtant jetés, il n’y a rien à offrir à un enfant qui vient de naître sinon une maigre chance de survie. Ces parents cherchent une famille solidaire, qu’ils trouvent : une autre famille de roms grecs, apparentée (il s’agit d’un oncle). Ces parents n’ont pas vendu l’enfant à la mafia. En revanche, grâce à cette propagande, l’État mafieux de Bulgarie récupère l’enfant dans ses « structures sociales » sans être inquiété le moins du monde : en effet, l’enfant ne retournera ni dans sa famille d’origine, ni dans sa famille adoptive et sera « placée dans une famille d’accueil».
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La survivance du peuple rom est aujourd’hui, plus encore que par le passé, un défi. Depuis ses lointaines origines indiennes et tout au long de ses déplacements pacifiques, ce peuple n’a cessé de connaître la persécution. Au plus près de nous, la politique génocidaire d’Hitler.
Face à une offensive qui aujourd’hui se déclare désormais haut et fort, car préparée de longue date et propagée sans vergogne dans les media, et alors même que les descendants des victimes tziganes veulent faire reconnaître le rôle et les responsabilités des états dans leur anéantissement historique, l’image des Roms/Gens du voyage en est devenue telle, que les nouvelles mesures volontaristes de leur mise à l’écart passent sans protestation citoyenne aucune.
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